La première chose que l'on dit en arrivant au Myanmar, c'est "Oh, une pagode!". C'est qu'ils en
ont mis partout, encore plus qu'à Bangkok. Au fur et à mesure, le jeu devient de réussir à prendre
une photo de paysage sans pagode. À la fin du séjour, on ne les voit même plus; et même, pour un peu, on en aurait marre, des pagodes!
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Oh, une pagode! |
La première chose que l'on
SE dit, c'est que ce n'est pas très malin d'avoir décidé de rouler à
droite mais de n'acheter que des voitures avec le volant à droite. Mais on garde ses réflexions
pour soi, histoire de ne pas avoir l'air de juger.
On ne dit rien non plus de cette drôle d'habitude qu'ont les gens de se tartiner le visage d'une pâte jaunâtre; OK, ça protège du soleil, mais le résultat est assez bizarre, non?
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Mais quelle idee de se tartiner les jouettes comme ca... |
Et parlons-en du soleil. Ou plutôt n'en parlons pas, car depuis que je me suis plainte du grand froid en Arunachal Pradesh, je n'ai plus le droit de dire qu'il fait trop chaud. Alors je ne dirai pas qu'il a fait trop chaud, mais la vache, il fait chaud en Mars en Birmanie!
Mais je promets, juré-craché, que rien de tout cela n'a influencé notre perception, et que quand j'écrivais dans le billet précédent que nous n'avions pas eu le coup de cœur attendu et espéré en Birmanie, ça n'avait rien à voir avec les pagodes, le maquillage des femmes ou la chaleur. À la réflexion, ça avait sans doute plus à voir avec nos attentes et notre état d'esprit qu'avec le pays :
- Nos attentes étaient sans doute trop hautes : on rêvait de Birmanie depuis plus de 10 ans, et tous les gens qui nous avaient parlé de ce pays n'en avaient dit que du bien. Paysage, culture, monuments, gens, tout semblait absolument fabuleux. (À noter, ils n'avaient pas parlé des pagodes, les fourbes). Pour couronner le tout, je venais de lire The Glass Palace, et je m'attendais presque à rencontrer la dernière reine et sa cour à Mandalay, alors j'ai été un peu déçue de n'y trouver qu'une autre ville poussiéreuse.
- Nous étions fatigués en arrivant en Birmanie. Je sais que ça peut sembler bizarre, mais ça fatigue de voyager, a fortiori quand on oublie qu'on a le luxe du temps et qu'on se met à courir d'une place à l'autre comme on l'a fait en Arunachal Pradesh et pendant nos trois premières semaines au Myanmar.
- Je crois que nous avons eu le petit coup de mou que nous avons toujours après quelques mois de voyage, ce petit « down » qui nous rendrait presque blasés, oublieux de là où on se trouve, de la chance que nous avons et de la richesse de ce que nous vivons au quotidien. On oublie et on s'en lasse (comme des pagodes) – c'est une honte, mais ça nous arrive à chaque fois.
C'est sans doute un mélange de tout cela qui nous a empêché d'apprécier la Birmanie à sa juste valeur.
Et de toute façon, on serait bien en peine de juger, étant donné qu'on n'a visité qu'une toute petite partie du pays – il nous faudra y retourner.
Et même si notre séjour birman n'a pas été un « wow! » de chaque instant, on a quand même eu pas mal de coups de cœur. En voici quelques-un.
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Les gens. Tout le monde nous en avait parlé et c'est vrai. À prime abord, les birmans ont souvent l'air super sérieux et ne vous sautent pas dessus en criant « What is your come from? » comme ils peuvent le faire au Népal.
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Serieux, les birmans... |
Ils ne disent d'ailleurs pas grand chose parce qu'ils ne parlent pas beaucoup anglais et qu'on ne parle toujours pas birman. Mais dès qu'on leur sourit, leurs yeux s'allument et plus moyen de leur enlever leur sourire. Ils sont adorables, tout simplement.
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... mais pas longtemps |
La seule fois où j'en ai détesté un (en fait ce n'était pas « un » mais quatre « unes »), c'était dans le bus qui nous conduisait de Dawei à Malawmyine (j'ai appris à prononcer le nom depuis mon post précédent). Elles étaient assises de l'autre côté de l'allée et transportaient, dans de gros sacs posés sous leur siège, une cargaison de poisson séché. Pas de clim, 40 degrés, un bus plus pourri que les gros Tatas népalais, une route défoncée, 8 heures de transport. Je leur aurais bien fait bouffer une pagode!
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Le trajet de Mandalay à Bagan. le « slow boat », genre de grosse barge qui remplace le bus local et descend l'Irrawady trèèèèèèèèèèèès doucement entre Mandalay et Bagan. Près de 20 heures à voir les rives défiler tranquillement, à s'extasier sur les pagodes dorées (nous en étions encore au début du voyage), à assister, peinard, à l'agitation du chargement-déchargement quand le bateau accostait près d'un village – occasion également de se ravitailler en pastèque fraîche ou beignet fourré de noix de coco râpée. C'est tellement doux d'être obligé de ralentir...
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Sur le bateau de Mandalay a Bagan |
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Bagan. Il y a en Birmanie 4 sites touristiques principaux, dont Bagan, et depuis 2 ans le tourisme a littéralement explosé : le nombre de visiteurs a été multiplié par 4 et Lonely Planet considère actuellement son guide sur Myanmar comme un titre phare. Il y a donc du monde à Bagan, et tout ce qui va avec : les rabatteurs, les arnaques, les hôtels pourris et trop chers, les vendeurs de t-shirts et de cartes postales qui se prennent pour des sangsues. En toute honnêteté, je crois bien que Rodolphe y est un peu allé à reculons... Mais on ne pouvait quand même pas manquer ça : 250 ans de construction effrénée, une succession de rois pris par la fièvre de construire le plus de temples possible dans la plaine de leur royaume. Il reste quelque chose comme 4000 pagodes disséminées, plus ou moins bien restaurées, plus ou moins visitée. Alors en enfourchant un vélo pour arpenter (souvent en poussant) les petits chemins sablonneux, et en prenant soin d'éviter les pagode qui sont littéralement prises d'assaut par les touristes et leurs bus au coucher du soleil, il y a moyen de se perdre (littéralement aussi) et de se sentir seul au monde et hors du temps à Bagan.
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Bagan |
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Yangon. Il faut croire que nous avons un faible pour les grosses villes grouillantes et bruyantes. Celle-ci a, par contre, la particularité d'être interdite aux motos – tout un choc en Asie, cette absence de 2 roues! Je ne saurais dire ce qui nous plaît à Yangon. Peut-être son faux air de La Havane avec son mélange de bâtisses coloniales décrépites et de bâtiments austères attaqués par la moisissure.
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A Yangon, une pagode sert de rond point |
Peut-être les étals de bouffe de rue et les maisons de thé qui juchent les trottoirs de leurs tables et tabourets de plastique, qui seraient juste à la bonne taille pour Marion et où les gens passent la journée à boire du thé, les genoux dans le menton.
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Maison de the et dinette pour enfants |
Peut-être l'atmosphère tranquille malgré l'agitation et le trafic, l'impression que pffff, pourquoi s'en faire après tout, il fait trop chaud pour s'énerver (damned, je l'ai dit!).
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Marche a Yangon |
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L'île aux orgres. Au large de Malawmyine, dans le sud de la Birmanie, cette grosse île qui compte une soixantaine de hameaux séparés par des rizières, des chemins de latérite bordés de palmiers et cocotiers, des artisans qui font des pipes, des ardoises ou des chapeaux pointus, de superbes maisons en bois sur pilotis, des gens qui nous offrent une tranche de pain perdu pour accompagner notre café 3-en-un (café-lait-sucre, le tout dans un petit sachet pour un café instantané – LE café birman).
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Maison de l'Ile aux ogres |
Les quelques heures passées sur l'île (les étrangers n'ont pas le droit d'y dormir) nous ont collé un sourire sur les lèvres pendant plusieurs jours. Je ne saurais dire exactement pourquoi; il vous faudra aller voir par vous-mêmes.
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L'Ile aux ogres |
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La bouffe. D'après ce qu'on nous avait dit de la gastronomie birmane, on s'attendait à quelque chose de gras et de pas très savoureux. On avait presque été tenté de faire des provisions en Thaïlande. Eh bien, soit on a très mauvais goût, soit les gens disent n'importe quoi, mais nous on a beaucoup aimé la bouffe birmane. Et ça se résume pour nous en un mot : Mohinga. Je n'aurais jamais cru que j'apprécierais de manger de la soupe de nouilles au petit dej'; encore moins par 40 degrés; et encore moins de la soupe de poisson. Mohinga. Tout est dit.
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Mohinga |
Comme je le disais dans mon dernier billet, après 3 semaines à traîner un peu les pieds en Birmanie, nous avons décidé d'arrêter de nous obstiner et de faire quelque chose d'autre. Rodolphe a donc posé son sac dans un hôtel à Malawmyine pour avancer sur son roman. Sans surprise, ce n'est pas fini et il aura encore besoin de 2-3 petites séances comme celle-là, mais ça a bien progressé et il était ravi de cette pause.
Quant à moi, je me suis isolée pendant 10 jours au Dhamma Joti de Yangon, un centre de formation à la méditation Vipassana. Pour simplifier à outrance, l'idée est de réaliser par la méditation et l'observation de ses sensations que tout est éphémère, tout arrive et passe. Aussi, si rien ne dure, pourquoi désirer une sensation qui passera, pourquoi se mettre en colère pour quelque chose de temporaire? Car le désir et la colère nous gâchent la vie, nous rendent misérables. Alors, si l'on parvient se débarrasser du désir et de la colère, si l'on reste équanime en tout temps, si l'on se « lave » de toute l'avidité et l'aversion accumulée, on atteint le bonheur. La formation initiale dure 10 jours, il convient ensuite de mettre en pratique dans sa vie quotidienne. 10 jours, sans parler ni communiquer ni lire ni écrire ni écouter de musique ni voir le monde extérieur. 10 jours confiné entre le hall de méditation (11 heures par jour), le réfectoire où on mange face au mur, la chambre. Et disons-le, 10 jours à avoir mal aux genoux, aux hanches et aux fesses, et à se demander régulièrement ce qu'on fait là.
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Ma petite piaule pendant la retraite de meditation |
Au final, je suis ravie de cette expérience (et une peu fière, j'avoue, même si c'est mal d'être fière!). Je ne suis pas certaine d'adhérer aux concepts quelque peu ésotériques derrière tout ça – je suis sans soute trop cartésienne. Mais c'est extrêmement appréciable et profitable, je trouve, de prendre le temps de se poser sans penser à rien, sans contrainte, sans « agression » extérieure (c'est aussi à ça que ça sert de ne pas communiquer pendant la durée de la formation), de se recentrer et de ne faire que s'écouter (égoïstement peut-être mais quelle importance, puisque cela n'a aucune incidence sur personne d'autre). Et finalement, les dix jours passent en courant et c'est même avec une pointe d'appréhension que je suis ressortie dans « le monde ». Beaucoup plus zen et sereine – Rodolphe peut en témoigner, je crois même qu'il me trouve parfois limite chiante à être si magnanime! Mais je ne suis pas dupe, ça ne va pas durer, la vieille moi râleuse attend son heure, pas loin!.
Voilà donc pour notre séjour birman. Nous avons quitté Yangon remis sur pied et reprenons la route le coeur léger er pleins d'envies. Nous avons aussi décidé de ralentir, ralentir, ralentir - et on verra bien jusqu'où nous nous rendrons et tant pis, ou tant mieux, si on ne fait que le quart de ce que l'on avait en tête. Éloge de la lenteur.
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Shwedagon Paya - icone de Yangon et de la Birmanie. Magnifique, meme en fin de sejour quand on n'en peut plus des pagodes. |
Le titre de ce billet est un peu trompeur, car je l'écris d'Hanoi au Vietnam, où nous sommes arrivés il y a 3 jours, après une mini-escale à Bangkok, en transit entre 2 avions. Hanoi où la température plus douce nous a fait ressortir les pantalons. Nous nous sommes même baladés avec un parapluie toute la journée. C'est bizarre à dire, mais on est ravis de ce temps pourri!
Petite anecdote incroyable en vous quittant. Hier soir, pendant que j'écrivais ce post dans la chambre, Rodolphe travaillait sur ses articles dans le petit café en face de notre hôtel. Il lève les yeux et voit dans la rue un groupe de 3 occidentaux qui garent leurs motos devant l'hôtel qui jouxte le nôtre. L'un des hommes se retourne et c'est Tonton Philippe, mon oncle qui vit à Saigon (quand même 2000km d'ici). Philippe Mercandalli est dans la rue! Je savais qu'il avait prévu de faire un « road trip » en moto dans le nord Vietnam à peu près à cette époque, mais nous n'avions pas cliqué que nous risquions d'être à Hanoi aux mêmes dates. Et c'est absolument incroyable que, dans cette ville de 7-8 millions d'habitants, nous ayons choisi deux hôtels mitoyens, et que Rodolphe ait levé les yeux de son ordi juste au moment où Philippe garait sa moto. C'était quoi, la probabilité que ça arrive??? Le monde est petit, tout petit et tout y est possible.
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No comment... |
Et le temps passe trop vite, la vie est trop courte. Profitons-en, nom de dieu!
Grosses bises à tous
Karine & Rodolphe
PS: il semble que les alertes envoyées par courriel quand nous mettons un billet en ligne ne fonctionnent pas bien et/ou finissent régulièrement dans les spams. Alors au besoin, vous pouvez toujours visiter directement le blog; on y ajoute grosso-modo quelque chose 1 fois par mois max.